Nous sommes bien souvent abreuvés par des émotions toxiques, la vie, ses contretemps, ses fêlures nous formatent sans qu’on le veuille et parfois, nous ne réalisons pas toujours les dommages collatéraux que cela implique sur notre santé et celle de notre entourage.

Il nous arrive bien souvent de sortir de nos gonds, d’exploser, de lancer des remarques qui sont blessantes qui dépassent notre raison ou nos sentiments véritables et il est souvent trop tard pour se rattraper.
Le stress, la pression, la détérioration des relations interpersonnelles, le désamour, l’indifférence et l’individualisme jouent un rôle majeur dans l’avènement de ces émotions toxiques.

Pour vous y aider rendez-vous à l’atelier de Constellations Familiales sur Le Pardon jeudi 17 octobre 2019 à 19h Inscrivez-vous ICI

Comprendre la colère
La colère est une émotion intense, une réaction épidermique face à une frustration et une situation donnée. Bien souvent, elle est une impulsion, elle s’exprime, elle sort de nous et elle est révélatrice du fait que l’on se retrouve dans une impasse. C’est quand on n’arrive plus à dialoguer ou à donner du sens à quelque chose, qu’elle prend forme.
Stratégie de défense oui mais pas que !
Si l’on part du principe que c’est une stratégie de défense, un mécanisme naturel, pour évacuer il faut aussi raison garder car elle peut devenir toxique si on ne sait pas la maitriser.
Ce n’est pas tant le fond mais la « forme »
Comme tout ce qui est impulsif chez nous, la difficulté réside dans le fait de « mesurer » la colère. Il est compliqué de faire face souvent à une réactivité non maitrisable. Il faut toujours essayer de donner du sens à sa colère. Mais parfois les fausses croyances, les certitudes, l’égo, l’orgueil et l’hypersensibilité prennent le pas.
Il s’agit réellement d’un travail qui doit se faire, qui doit s’apprendre et la plupart du temps nous y sommes souvent contraints à contrecœur, car pour nous, nos « colères » sont toujours justifiées.
Bien souvent, elles ne sont que le reflet de notre vision du monde ou d’un affect contrarié qui n’a pas trouvé de réponse positive. On l’impose à l’autre pour le faire taire.
Frustration quand tu nous tiens
Elle est souvent le catalyseur de nos colères, elle camoufle des blessures narcissiques profondes, un sentiment d’injustice profond ou un constat d’incompréhension voire de désamour profond.
Que de séparations, de déchirures, de tragédies générées par les colères épidermiques non maitrisées. Sortir de sa réserve, dire des mots qui dépassent nos pensées, oui cela crée des ruptures narcissiques et des ruptures de facto, rupture conjugale, rupture de l’autorité parentale ou du boss, etc…

Apprivoisez votre colère
La tempérance, c’est quelque chose qui s’acquiert. Les thérapies alternatives peuvent vous y aider comme les Constellations Familiales, la Libération Emotionnelle (EFT), la Communication Empathique, les Mantras et la Méditation et même l’Eveil corporel.
Prendre de la distance, se recentrer pour bien l’observer et la comprendre, cette colère, demande une certaine rigueur et un réel détachement. Que nous n’avons pas tous. Dans des sociétés où constamment nous vivons des défis et des complexités de tout ordre, l’impulsion et la pulsion réaction est plus dans la norme.
En partant du constat avéré que la colère est une émotion au même titre que la joie ou la tristesse, vous devez absolument apprendre à relativiser cette dernière et à la reformuler.
En Psychologie clinique, la colère est une stratégie de faire face, face à une situation donnée. Plus qu’une émotion, c’est réellement un mécanisme de défense relativement sain. Elle permet en d’autres termes de pouvoir se protéger. En affirmant sa personnalité, cela nous permet en effet de préserver notre intégrité physique et psychique.

L’effet inverse de la non colère est tout aussi pervers
Vous connaissez tous le syndrome de la Cocotte-minute !
Ne pas exprimer ses frustrations, ses ressentis de peur de blesser l’autre, reviendrait en effet à se blesser soi-même. Encore une fois, c’est sur la formulation de votre colère, qu’il faudra travailler.
Avaler « des couleuvres » et ne pas avoir l’opportunité de les « digérer », couver sa colère ou la nier est peu écologique. La colère est nécessaire et son expression tout autant. Mais à vous de savoir la transférer et la vivre différemment.

Alors suivez Le FIL comme Thésée…